Ça fait presque deux ans que je n’ai rien publié sur Beau Temps – Mauvais Temps. C’est fou comme le temps passe vite. N’ayez crainte, je suis toujours actif, je cours toujours, j’adore encore le plein air et certains me disent hyperactif parce que mon horaire est particulièrement chargé.

Au cours des deux dernières années, c’est mon cerveau qui n’a pas pris de pause. Comme je le mentionnais dans mon dernier article, j’ai fait un retour aux études en janvier 2019, à l’âge de 50 ans. Il n’est jamais trop tard, mais le temps pressait un peu, alors j’ai fait mon baccalauréat en seulement deux ans. J’ai aussi écrit deux ébauches de roman et une nouvelle. Il reste beaucoup de travail à faire avant la publication, alors ne comptez pas me lire en 2021. J’ai également dessiné beaucoup.

L’automne dernier, j’ai définitivement cessé de pratiquer l’ostéopathie. Avec la pandémie, j’étais de plus en plus mal à l’aise avec l’idée de recevoir des clients chez moi, mais c’est le manque de temps qui m’a fait prendre cette décision. Je donnais cinq ateliers de grammaire, corrigeais des textes en Style et clarté, étais assistant de recherche, traduisais un livre sur les équations différentielles en plus d’avoir cinq cours pour terminer mon bac.

Depuis janvier, j’étudie à la maîtrise en littérature canadienne comparée, cheminement traduction littéraire et traductologie. Je sais, c’est long, mais le titre de mon mémoire risque de l’être encore plus. Je termine mes cours l’automne prochain et ensuite, ce sera la recherche et la rédaction.

Côté course, un claquage au mollet subi le 8 février m’a tenu à l’écart pour deux mois. Je ne suis pas resté inactif pour autant, car je faisais de la marche rapide pour m’entraîner. Après tout, on marche beaucoup lors d’un ultramarathon, et j’avais pour but d’améliorer ma vitesse « lente ». Comme il n’y avait pas d’impact, mon mollet réagissait bien. J’ai poursuivi la tradition de courir mon âge pour ma fête, sauf que ça m’a pris un peu plus de temps que d’habitude : 53 kilomètres en 8 h 34, à la marche avec quelques petits intervalles de course pour tester le triceps sural. En ce moment, en combinant marche et course, j’ai un volume hebdomadaire de 50 à 60 kilomètres. Même si j’avais prévu 80 kilomètres et plus par semaine en avril, je suis heureux de pouvoir en faire autant. J’ai encore le temps de bien me préparer pour ma course, si la pandémie le permet. Quelle course? Celle qui n’a pas eu lieu l’an dernier — comme la plupart des événements — la Mi’gmak 100, à la fête du Travail. Edith et moi avons quelques options de rechange au cas où elle n’aurait pas lieu.

Je souhaite aussi que la vaccination permette l’ouverture des frontières, car je m’ennuie des Montagnes Blanches. Peu importe ce qui se passe, nous ferons de la randonnée cet été. Nous voulons initier Étienne au camping sauvage, partir deux ou trois jours avec un sac à dos. Avec la hausse de popularité du plein air, c’est plus difficile de trouver des endroits tranquilles, mais ce n’est pas ce qui nous arrêtera.

Aucune décision n’a été prise pour nos vacances. C’est certain que nous éviterons la Gaspésie qui risque encore une fois d’être envahie par des épais. Si les règles le permettent, nous irons peut-être visiter mes parents, que nous n’avons pas vus depuis Noël 2019, et peut-être même nous rendre plus loin sur la Basse-Côte-Nord. L’idée d’aller faire un tour dans les monts Groulx nous titille un peu aussi. D’ici au mois d’août, souhaitons que le nombre de cas ait diminué suffisamment pour permettre la réouverture des régions.

En attendant, il faudrait bien que je termine une série d’articles sur notre road trip de 2018, où nous avions parcouru l’Ouest américain après le Maah Daah Hey 100 au Dakota du Nord. J’ai de belles photos à vous présenter.

Comment